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UNE TRACE INEFFAÇABLE N'EST PAS UNE TRACE
2022
Installation lumineuse, contreplaqué multi-plis, impression numérique sur vinyle réfléchissant, acrylique miroir
183 cm x 183 cm x 45 cm (sculpture)
Dimensions variables (installation lumineuse)
Circa art actuel, Galerie II, Montréal, Qc.
Crédit : Alignements, Jean-Michaël Seminaro, Samuel Alie
Vidéo : Frédéric Chabot, Samuel Alie
Remerciements :
L’artiste remercie le Conseil des arts du Canada, l’Atelier Silex, iScan 3D (Richard Lapointe), Lazzit (Jean-Sébastien Delisle), Usimm, ainsi que Émilie Allard, Tyna Awad, Ghislain Brodeur, Frédéric Chabot, Véronique Chagnon Côté, Martin Giguère, Caroline Pacchiella et Myriam Simard Parent.
Une trace ineffaçable n'est pas une trace est la suite d’une série initiée avec le projet Dénouer les embâcles : une architecture imaginée, réalisée à partir d’une feuille de papier chiffonnée numérisée en 3d, et révélée par fragments.
Le parcours lumineux réalisé en collaboration avec Ghislain Brodeur, dont les pulsations sont inspirées à la fois d’un cœur qui bat et d’une respiration, fait doucement apparaître et disparaître tour à tour les éléments réfléchissants. L’espace d’ombres et de lumières est troué, ne donnant pas tout à voir au premier regard.
Au-delà de la simple interprétation d’ornements d’ébénisterie ou de forge artisanale, l’œuvre transcende les traces d’une architecture impermanente, fantasmée et contemplative, tout en glorifiant la mémoire physique et métaphorique de nos lieux transformés en espaces imaginaires.
« Une trace ineffaçable n’est pas une trace » du titre, inspiré d’une citation de Jacques Derrida (L’écriture et la différence, Paris, Seuil, 1967, p. 339), interroge la pérennité de ces lieux, explorant davantage les questions de disparition, de temporalité et de mémoire.
Extrait du texte d’exposition :
Avec Une trace ineffaçable n’est pas une trace, l’artiste explore la dimension imaginaire de l’architecture, évoquant ainsi des mondes perdus — fantasmés — comme celui de l’Atlantide. Rappelant l’apparence d’un glacier ou encore celle de l’eau cristallisée, les structures de bois suggèrent une référence aux éléments, mais font aussi un clin d'œil au territoire sur lequel elles ont été réalisées et sont aujourd’hui exposées. Les formes géométriques semblant absconses font en fait référence à une déconstruction d’éléments architecturaux.
— Lucile Godet