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DIS-MOI QUE TU M'AIMES
2011-2013
Ampoule suspendue, dessin, 600 cm x 250 cm x 150 cm
Entre-deux feux, 2011
New City Gas, Montréal, Qc.
Crédit : Sébastien Cliche
Blanc de mémoire, exposition solo, 2013
Centre d'exposition de Val-David, Qc.
Commissaire : Manon Regimbald
Une ampoule allumée, pendant du plafond, laisse apparaître l’ombre d’un lustre dessinée au mur. Le titre fait écho à une inscription qui apparaissait sur le mur opposé de la salle, avant le montage de l'exposition. Conjointement au mythe de Pline, dans lequel une jeune fille dessine la silhouette de l’homme qu’elle aime à partir de son ombre projetée sur le mur pour en conserver l’image avant son départ, cette intervention in situ vise aussi à révéler la trace et la mémoire intangible de l’objet. Elle réaffirme la présence de celui-ci pour faire ressurgir une autre image, idéalisée cette fois, agissant comme métaphore de la rencontre, de la relation à l’autre.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une série de deux interventions in situ (Vanité) interrogeant l’image du lustre comme symbole de luxe, d’abondance et d’apparat. Souvent présent dans des bâtiments prestigieux, il s’impose plutôt, dans le cas présent, en contraste avec l’architecture industrielle du lieu. Par ailleurs, son utilisation fait écho à l’histoire mémorielle de la New City Gas qui, au XIXe siècle, alimentait la ville de Montréal en électricité et, par le fait même, en lumière.
La même intervention a été ensuite répétée en galerie, en 2013.
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VANITÉ
2011-2013
Vidéo, 2h05 (images extraites de la vidéo)
Entre-deux feux, 2011
New City Gas, Montréal, Qc.
Crédit : Sébastien Cliche
Blanc de mémoire, exposition solo, 2013
Centre d'exposition de Val-David, Qc.
Commissaire : Manon Regimbald
Vanité est une vidéo d’un lustre en glace qui fond en temps réel, proposant un rapport intimiste de contemplation. La disparition lente et progressive de la glace dans l’image laisse apparaître le « squelette » métallique du luminaire. En fixant ainsi dans le temps et l’espace l’aspect insaisissable de l’objet, cette proposition tente d’exprimer le caractère éphémère de la vie, la place de l’être humain et le rapport qu’il entretient avec la mort.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une série de deux interventions in situ (Dis-moi que tu m'aimes) interrogeant l’image du lustre comme symbole de luxe, d’abondance et d’apparat. Souvent présent dans des bâtiments prestigieux, il s’impose plutôt, dans le cas présent, en contraste avec l’architecture industrielle du lieu. Par ailleurs, son utilisation fait écho à l’histoire mémorielle de la New City Gas qui, au XIXe siècle, alimentait la ville de Montréal en électricité et, par le fait même, en lumière.