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empreinte no 4

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Empreinte no 4. Mémoires d'architecture (série)

Chloë Charce

bois, vinyle autocollant de sécurité routière, silicone,

253 cm x 79 cm x 0,6 cm,

2019

Lieux suspendus

Galerie McBride Contemporain

exposition duo avec

Andréanne Abbondanza-Bergeron 

commissaire : Benjamin Klein

crédit : Guy L'Heureux

Empreinte no 4 est une sculpture réalisée à partir des fragments négatifs d’un portail découpé, issue de la série Présences, agencés sur la surface d’un mur pour créer l’Illusion d’une fenêtre ecclésiastique. Celle-ci fait apparaître une lueur énigmatique et céleste de par son matériau réfléchissant.

 

Texte de l'exposition : 

« ce qui est diffus n’est jamais vu dans l’immobilité » 

 – Gaston Bachelard, l’air et les songes. essai sur l’imagination du mouvement, Paris, Librairie José Corti, 1943, p. 226.
 

 Les « lieux suspendus » du titre évoquent à la fois la suspension physique d’objets ou de matériaux dans l'espace et la suspension métaphorique, celle du temps, d'un récit, d'un moment figé ou de la mémoire d'un lieu, par exemple. Conjointement à la citation de Bachelard, « ce qui est diffus » exprime cette réalité floue et imprécise, invisible au premier regard, cet espace interstitiel entre le réel et l’imaginaire, perceptible à travers un mouvement incessant ; celui du déplacement du spectateur dans l’espace, du jeu de la matière et de la réflexion de l’artiste, résistant à l’inertie.

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